C'est fini : et nous ne nous sommes pas privés d'être heureux !


 


Il s’agit ici du dernier article. Pour lire ce carnet dans l'ordre chronologique, cliquer sur  La Patagonie en grande pompe !

  












Le poème de Pablo Neruda (Poète et homme politique chilien, 1904-1973, Prix Nobel de littérature en 1971) nous a accompagnés tout le long de ce blog :


Il meurt lentement celui qui devient l'esclave de l'habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repères… ou ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement… celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant ! Risque-toi
aujourd'hui ! Agis tout de suite! Ne te laisse pas mourir lentement ! Ne te prive pas d'être heureux !



Une aventure comme nous aimons, en toute liberté et autonomie, maîtres de notre temps et de la plupart de nos déplacements, avec des imprévus, des rencontres...

Nous n'avons pas eu d'ailleurs à prendre trop de risques ou à… "vaincre des montagnes" pour réaliser ce rêve… C'était sublime ! Que du bonheur ! Aucun enquiquinement... De plus nous avons été gâtés par la météo : pour ainsi dire pas de vent et de pluie... Pas froid non plus...

Et pour revenir aux propos de Neruda : On pense qu’après ce voyage, on ne doit pas mourir lentement. Ou bien on disparaît rapidement, ou bien on se sent éternel ! ça Pablo ne le dit pas…

BUENOS AIRES : Un dernier jour merveilleux...

Je 24/03/11

Nous avons rencontré Iñès et Claudio à Ushuaia, puis à nouveau à El Chaltén... A Buenos Aires, ils nous ont invités chez eux à une parilla (barbecue), la meilleure du séjour...

Grand-père Eduardo "au fourneau", grand-mère taquine avec son gendre, Bruno, le fils de 20 ans, intéressé par nos blogs, Iñès et Claudio, accueillants et sympathiques... Un régal...

Hélas ! C'est la fin du voyage. Demain midi ce sera le départ...



 

BUENOS AIRES : Nous, on est tango... tango...




Me 23/03/11 - Je 24/03/11 et Ve matin 25/03/11



900 km depuis Capilla pour atteindre Buenos Aires : c'est rien, une simple dernière nuit en bus, et qui plus est : un bus de luxe qui nous a déposés au petit matin dans la capitale !




Là, à 7 h du matin, deux mines "pas tibulaires, mais presque" ont côtoyé du côté de Retiro (quartier des gares) des mines patibulaires, voire plus... sans encombres...

On a visité un peu sous la pluie, un peu sous le soleil, aussi à l'aise dans le métro que dans les bus. Il faut dire que les Porteños sont très sympathiques.

Naturellement nous nous sommes rendus dans le centre : Place de Mai, le célèbre café Tortoni...






Mais c'est surtout la Boca, temple du tango, que nous avons appréciée, avec la Calle Caminito. Super !!! On y a aussi découvert le meilleur restaurant argentin du voyage : El Obrero... Le recoin est peut-être mal famé, mais ici pas besoin d'être affamés pour savourer...









Nous logeons dans le quartier de San Telmo, plein de charme, berceau du tango, très agréable et vivant... (On y croise des "pasea perros"... Oui ! Il y a des Porteños trop occupés pour sortir leurs chiens !). On est à l'hôtel Carlos Gardel... Faut ce qu'il faut !




 

Pratique :
Bus Urquiza de Capilla à Buenos-Aires en super cama : 299 $Ar/1
Hôtel Carlos Cardel : 160 $Ar la chambre (2 nuits)
Restaurant El Obrero (extra) : 130 $Ar/2 avec vin
Café Tortoni : 25 $Ar
Remis pour aéroport : 140 $Ar

CAPILLA DEL MONTE : Zen... avec un soleil au Zénith...

Sa 19/03/11 - Di 20/03/11 - Lu 21/03/11 - Ma 22/03/11

35º... Ciel bleu... Jolies balades... C'est tranquille ici...

Nous en avons profité pour fêter l'anniversaire de Florence au champagne et au saumon du Rio Puelo, toujours aussi succulent...

Nous partons mardi soir pour Buenos Aires...