Il s’agit ici du dernier article. Pour lire ce carnet dans l'ordre chronologique, cliquer sur La Patagonie en grande pompe !
Le poème de Pablo Neruda (Poète et homme politique chilien, 1904-1973, Prix Nobel de littérature en 1971) nous a accompagnés tout le long de ce blog :
Il meurt lentement celui qui devient l'esclave de l'habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repères… ou ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement… celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant ! Risque-toi aujourd'hui ! Agis tout de suite! Ne te laisse pas mourir lentement ! Ne te prive pas d'être heureux !
Une aventure comme nous aimons, en toute liberté et autonomie, maîtres de notre temps et de la plupart de nos déplacements, avec des imprévus, des rencontres...
Nous n'avons pas eu d'ailleurs à prendre trop de risques ou à… "vaincre des montagnes" pour réaliser ce rêve… C'était sublime ! Que du bonheur ! Aucun enquiquinement... De plus nous avons été gâtés par la météo : pour ainsi dire pas de vent et de pluie... Pas froid non plus...
Et pour revenir aux propos de Neruda : On pense qu’après ce voyage, on ne doit pas mourir lentement. Ou bien on disparaît rapidement, ou bien on se sent éternel ! ça Pablo ne le dit pas…