CAP HORN : Plus qu’un avis de grand frais...

Di 06/03/11

Les 40e rugissants et les 50e hurlants, la rencontre des océans Pacifique, Atlantique et Antarctique, ça donne un peu le frisson, quand, en plus, nous entourent l'Ile de la Désolation, la Pointe de l'Anxiété, Les Furies de l'Est et de l'Ouest, l'Ile l'Hermite, le Port Famine... et la Baie Inutile... et qu'on a quitté la Baie de l'Ultime Espérance... (ceci dit sans « baie-vue » !)

Avec des vents de force 8, nous contournons le Horn ! C'est un pic ? c'est un cap ? c'est une péninsule ? Et bien non ! Comme son nom ne l'indique pas, c'est une île !

Sensation unique que de doubler cet ilot mythique, synonyme de conditions extrêmes. Et Victor nous revient en mémoire : "O combien de marins, combien de capitaines - Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, - Dans ce morne horizon se sont évanouis! - Combien ont disparu, dure et triste fortune! ". Le Horn aurait été témoin du naufrage de quelque 800 bateaux et la mort de 10000 marins... Une stèle est d'ailleurs dressée a leur mémoire, à côté du phare.

Ne soyez pas surpris si vous voyez désormais Daniel avec un anneau d’or à l’oreille dans la pure tradition des marins cap-horniers ! C'est maintenant un vrai marin qui a le droit "de pisser et de cracher contre le vent" et il ne s’en privera pas ! N'en déplaise à François Budet, il n'est pas tout à fait révolu le temps des cap-horniers, il reste encore chez nous d'la graine d'aventuriers ! Enfin on ne parle pas de haubans, de focs et de misaines sur notre joli paquebot...

Il n’y a rien de mieux que d’avoir la tête à l’envers pour remettre ses idées à l’endroit !

 

A suivre :  WULAIA : Hou ! Là y'a des castors...