Ve 04/03/11
Aujourd’hui balade au Parc de la Tierra del Fuego à 17848 km de l’Alaska, mais, soyons raisonnables, nous n’irons pas jusque là… Par contre, on va bien atteindre Buenos Aires... et par des chemins détournés...
Le parc s'étend sur un territoire de forêts battues par le vent austral où des bagnards étaient autrefois employés à extraire l’antimoine et à couper du bois.
Aujourd'hui de magnifiques sentiers de randonnées le traversent permettant de découvrir à la fois la forêt andine, les hauts sommets, les lacs glaciaires, les rivières et la faune sauvage.
Nous avons ainsi observé les "canards-vapeur", les "caiquenes" (bernaches), les pics de Magellan à la tête rouge, les ibis, les castors, etc. Ces animaux canadiens ont été introduits en 1946 pour développer l'industrie de la fourrure mais il ne fait pas assez froid ici ! et ils n'ont rencontré aucun prédateur et ils sont aujourd'hui aussi nombreux que les habitants d'Ushuaia, c'est-a dire 50000! Un véritable fléau puisqu'ils rongent les arbres et surtout, ils les inondent et pourrissent ainsi leurs racines.
Les arbres morts sont le résultat d'abord du vent, mais aussi de plusieurs années de travail des bagnards, et des castors enfin... Mais leur couleur gris clair, sur fond de montagnes verdoyantes et de cours d'eau émeraude, donne un brin de magie à la promenade. (On se croirait presque quelque part aux Antilles). Certains arbres présentent des noeuds, une réaction de défense, appelée Pan de Indio, contre des champignons parasites...
Norb, l'un des Castors Allumés, est absent, mais Dagg est bien là toujours avec Maguy, avec sa fourrure brune et son museau rouge ! (Les Castors Allumés, c'est un dessin animé nul, mais enfin le titre nous plaît !). On va bientôt arriver au bout de nos 12 kg de saumon royal fumé...
Nous nous apprêtons à partir en croisière : donc silence, sans doute, pendant quelques jours.
A suivre : Cruceros Australis : jubilado et tamalou...
Pratique :
Hôtel Haush : 180 $Ar
Bus pour le Parc : 65 $Ar/1 AR
Entrée du parc : 60 $ Ar
Et dire que j'ai failli rater toutes les photos de mars, je n'avais as vu la petite manip à faire en bas (oui, je ne suis pas très douée)
RépondreSupprimerNous avons effectivement notre petite fin de terre à l'horizontal en Bretagne, et les sud américains leur grand bout de la terre à la verticale ; quelles splendeurs.
Avez-vous au moins mis les orteils à faire trempette dans une eau aussi bleue ?
Bonne continuation et à bientôt.
Bises Bernadette